Quentin Serron : « L’équipe qui aura le plus grand cœur gagnera la Coupe »

Quentin Serron, ici avec le maillot des Belgian Lions
Quentin Serron, revenons d’abord sur le match de championnat précédent à Landstede (victoire 64-70) où vous avez alterné le chaud et le froid.
C’est ça oui. On a très bien commencé le match en attaque comme en défense et on a montré un tout autre visage en deuxième mi-temps. On a été moins lucides en attaque et fait beaucoup plus d’erreurs en défense. On a su tout de même rester calmes et pu gérer jusqu’à la fin.
Comment vous sentez-vous avant la finale de la Coupe ce dimanche ?
C’est un match particulier… qu’il faut essayer de préparer comme un match normal. C’est ce qu’on a fait cette semaine, on essaie d’être prêt le plus possible. On verra le jour même, mais ça fait toujours plaisir de jouer ce genre de match.
Vous avez battu le Spirou deux fois en championnat cette saison. C’est quelque chose à prendre en compte ?
Ce serait dangereux de penser comme cela, car cela n’a pas été facile. Du temps est passé aussi, les équipes s’ajustent et s’améliorent. C’est un match spécial où tout est possible. Il n’y a pas de véritable favori.
J’ai l’expérience mais je vais pas considérer ce match en me disant « ok c’est du gâteau »
Quentin Serron, cinq fois vainqueur de la Coupe de Belgique avec Ostende
Quelles seront les clés du match selon vous ?
Je pense que ça se jouera au niveau de la mentalité et de l’énergie. L’équipe qui aura le plus grand cœur, qui va se battre le plus gagnera la Coupe de Belgique. Il y a évidemment de la tactique, c’est important de respecter les consignes du coach. Mais le fait de monter sur le terrain avec une mentalité optimale, de vouloir gagner son duel, cela peut être la clé, même si on rate nos shoots. Pour les joueurs, une finale est toujours assez spéciale. Il peut y avoir de l’appréhension et de la pression, l’atmosphère est différente aussi. Des paramètres un peu inconnus pour certains.
Ce qui n’est pas votre cas, puisque vous avez déjà gagné la Coupe cinq fois (2010 et de 2013 à 2016), chaque fois avec Ostende. Vous pouvez vous appuyer sur cette expérience ?
C’est toujours un match unique, très différent des autres. Comme je l’ai dit, j’essaie de prendre cette rencontre comme une autre et d’être concentré sur mes tâches personnelles. Cela fait déjà un petit temps aussi. J’en ai l’expérience oui, mais de là à dire « je connais c’est du gâteau », non pas du tout. Je prends ce match très au sérieux, tout le reste est du passé. Je pense et vais vivre ce match comme une nouvelle expérience.
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