Mons-Hainaut au bord de la faillite: le basket belge va-t-il encore perdre l’un de ses fleurons historiques?
BNXT League - On savait que la situation serait compliquée pour les Renards mais il existe un réel risque que le club disparaisse du paysage de l'élite belge.
Crédit photo : SportPlus Media
Le basket belge s’apprête-t-il à perdre un nouveau bastion historique, double vainqueur de la coupe de Belgique, cinq fois vice-champion de Belgique et même finaliste de l’Eurochallenge (défaite face à Riga d’un point) ? Une entité qui a connu énormément de grands joueurs à l’image de Justin Cage, George Evans ou encore Jim Potter pour ne citer qu’eux, et qui a mis le pied à l’étrier d’un coach comme Chris Finch, aujourd’hui actif en NBA du côté des Timberwolves !
Malheureusement, la réponse se dirige vers la positive après les révélations faites par nos confrères de la DH. A l’image d’autres clubs qui ont disparu du paysage de l’élite du basket belge (Bree, Ypres, Pepinster, Braine, Liège), Mons-Hainaut est en proie à de (très) grandes difficultés financières. Si la situation n’est pas neuve, elle ne cesse de s’empirer. D’ailleurs, sans l’intervention communale lors du dernier conseil en région boraine, le club aurait dû mettre la clé sous le paillasson avec effet immédiat! Une (petite) bouffée d’oxygène qui ne cache cependant pas une situation alarmante.
Malgré l’apport de capitaux du groupe Gobert via son ancien président, la dette des Renards s’élève à peu près à 500.000 euros! Un gouffre pour un club qui annonce un budget annuel pour son équipe de… 140.000 euros, bien loin des standards d’autres clubs de l’élite belge.
La solution? Rentabiliser la Mons Arena
Le gouffre financier est également dû en grande partie par les coûts engendrés par la gestion de la Mons Arena. Le complexe est énorme, énergivore… et malheureusement délaissé des supporters borains. Si par le passé, les travées montoises étaient peuplées et bruyantes, il ne reste plus que quelques irréductibles supporters de la première heure. Un énorme manque à gagner pour le club qui n’arrive plus à nouer les deux bouts.
La solution serait donc, peut-être, de trouver un repreneur privé qui s’occuperait de la gestion de la Mons Arena. Pour du basket, bien évidemment, mais également pour y organiser d’autres événements (culturels, festifs,…), un peu à l’image de ce qu’il se passe actuellement au Dôme de Charleroi. De quoi alléger la pression financière du club.
Fin de saison en danger
Est-ce que Mons pourra terminer la saison? Rien n’est moins sûr. Le club peine pour assurer les frais en interne et la bouffée d’oxygène du conseil communal n’est pas extensible. Dans les travées montoises, il se chuchotte que le club pourrait ne pas terminer cette saison… et disparaître du paysage de l’élite belge la saison prochaine. Un nouveau séisme pour le basket belge (et wallon) qui n’avait certainement pas besoin de ça tant le club a écrit son histoire en lettre d’or en Belgique. Et on l’a encore vu ce mardi: ce derby hennuyer face à Charleroi a tenu toutes ses promesses et était une belle vitrine pour le basket. Espérons que cela en ai motivé l’un ou l’autre pour apporter un soutien financier à un club historique belge qui est sur le point de tirer sa révérence…
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