Tirage au sort des Jeux olympiques: « C’est du lourd, mais on sait qu’on est capable de réaliser de belles choses »

Mardi soir, le tirage au sort de la phase de groupes des Jeux olympiques de Paris n’a pas été tendre avec nos Belgian Cats, championnes d’Europe en titre. Au menu de nos joueuses: les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. Un groupe que l’on peut facilement qualifier de « groupe de la mort ». Mais pas de quoi inquiéter Pascal Angillis, l’assistant-coach de Rachid Meziane, qui nous livre ses impressions sur ce tirage. « C’est certain que c’est du costaud, sourit-il. En même temps, il n’y a pas 36 façons d’aller décrocher une médaille. Ce groupe, c’est du lourd mais on sait qu’on est capable de faire de belles choses. Et d’ailleurs, on va travailler dur pour y arriver. »

Et de belles choses, ces filles en or en ont déjà montré beaucoup avec un titre de championnes d’Europe mais également une prestation XXL contre les Etats-Unis dans un Sportpaleis en ébullition il y a quelques semaines. « Chaque match est différent et je suis certain que les Américaines vont encore plus décortiquer notre jeu. Mais de notre côté, nous avons également tiré pas mal d’enseignements de cette rencontre. Jouer les Etats-Unis aux Jeux olympiques, c’est un rêve et tout le monde a confiance dans le fait qu’on peut réaliser quelque chose de grand. »

Et même l’ogre américain ne fait plus peur aux Belgian Cats. « Il faut voir l’équipe avec laquelle les Etats-Unis va venir mais il ne faut pas oublier qu’on a joué sans Julie Allemand et Kyara Linskens. On peut espérer un bel apport de leur part. »

L’Allemagne, le faux petit poucet

Autre adversaire des Cats au premier tour: le Japon. Une équipe qui n’a pas laissé que des bons souvenirs puisque les Japonaises avaient éliminé les filles de Philip Mestdagh, coach à l’époque, en quarts de finale des Jeux olympiques en 2020. « Je pense que ce sera une rencontre très particulière pour les filles qui ont encore un compte à régler avec le Japon. Maintenant, il y a eu pas mal de changements au sein de l’effectif mais le style de jeu, lui, ne change et on sait à quoi s’attendre », poursuit Pascal Angillis.

Enfin, dernière nation de ce groupe, l’Allemagne. Un petit poucet qui a tout d’un poil à gratter. « L’Allemagne n’était clairement pas à sa place dans le dernier pot, continue l’assistant-coach des Cats. C’est une équipe qui est en pleine évolution et qui vient d’ajouter les soeurs Sabally dans son effectif. On y retrouve également un poste 4 qui évolue à UCLA aux Etats-Unis. Il ne faudra surtout pas les sous-estimer car ce n’est pas un cadeau. »

Pourquoi viser la 2e place?

On l’a compris: ce groupe sera tout sauf facile. Néanmoins, l’objectif de nos Belgian Cats est clair: sortir premières. « Ce serait contradictoire de dire qu’on espère être deuxième de notre groupe alors qu’on vise une médaille, souligne très justement Pascal Angillis. Nous sommes ambitieux et nous allons jouer tous les matchs pour les gagner. On a prouvé qu’on pouvait rivaliser avec les Américaines et on a fait le plein de confiance. C’est aussi cette mentalité que le coach Meziane a apporté au groupe depuis qu’il est en place: on joue chaque match pour le gagner, peu importe l’adversaire. On n’est plus la petite Belgique », conclut-il.