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« Il a travaillé très dur pour réaliser son rêve »: Barry Mitchell, le père d’Ajay Mitchell, revient avec nous sur la draft de son fils

NBA - L'emblématique joueur d'Ostende dans les années 90 est à présent un papa fier de son fils "qui était déjà bien meilleur que je ne l'ai jamais été quand il était au centre de formation à Namur"
« Il a travaillé très dur pour réaliser son rêve »: Barry Mitchell, le père d’Ajay Mitchell, revient avec nous sur la draft de son fils
Crédit photo : DR

Qui, en Belgique, ne connaît pas Barry Mitchell? Ce colosse américain de 1m96 pour 100 kilos né à Virginia Beach en 1965 a fait des ravages durant de longues années dans notre championnat. Passé notamment par Ostende, où il a remporté un titre de champion de Belgique en 1995 et deux coupes de Belgique (en 1997 et 1998), il a ensuite évolué du côté de Gand et Liège. Et si depuis quelques années maintenant, il a pris sa retraite et est retourné vivre aux Etats-Unis, la famille Mitchell fait à nouveau parle d’elle. Et pour cause: il n’est autre que le papa d’Ajay qui vient d’être drafté en 38e position par les Oklahoma City Thunder. « Un papa fier et heureux de voir son fils réaliser son rêve ».

Rencontre exclusive avec Barry Mitchell.

 

Tout d’abord, félicitations pour la draft d’Ajay. Comment vous sentez-vous en tant que papa d’un joueur NBA? 

Je suis très content et excité pour lui. C’était un long processus et il a travaillé dur pour toucher son rêve et le réaliser. C’est quelque chose qu’il a toujours eu en tête et dès qu’il a commencé à marcher, il avait déjà un ballon entre ses mains. Son plan, c’était la NBA.

Comment avez-vous vécu cette journée de draft? 

J’étais très stressé et nerveux. J’étais stressé pour lui mais on était tout de même confiant car il a énormément travaillé toutes ces années pour y arriver, notamment avec d’excellents coachs en Belgique. Quand il est arrivé aux Etats-Unis, il a été mis dans une bonne situation aussi et tout était mis en place pour qu’il y arrive.

Et Ajay, comment a-t-il vécu cette draft?

Il était quand même stressé car malgré tout, il existe une possibilité que son nom ne soit pas cité. On avait de bonnes indications mais on ne savait pas où il allait être drafté ni en quelle position. Et pour être honnête, on est content de l’équipe qui l’a drafté.

Quand vous avez entend Mark Tatum citer le nom d’Ajay, quelle a été votre réaction?

J’ai crié de joie. J’étais vraiment trop content et fier de lui.

« J’ai toujours su qu’un jour, il aurait cette opportunité de jouer au plus haut niveau. »

Barry Mitchell, papa d’Ajay

Vous avez été joueur professionnel pendant de nombreuses années, vous vous doutiez qu’il aurait les capacités d’aller en NBA ?

Dès le début, on a remarqué qu’il avait du talent et il était dévoué au basket. Je savais qu’il allait avoir une opportunité de jouer au top niveau et il l’a saisie.

Oklahoma City est connu pour développer les talents. Est-ce une bonne place pour Ajay?

Pour être honnête, ma préférence allait à Oklahoma City ou chez les San Antonio Spurs. Des franchises où l’on sait développer les jeunes. Je ne pense pas qu’il pouvait y avoir un meilleur endroit pour lui.

En même temps, cela risque d’être compliqué d’avoir du temps de jeu dans une franchise qui joue le titre…

Il y a toujours des hauts et des bas, peu importe la franchise où l’on joue. Ici, on est dans une bonne organisation et le temps de jeu, c’est quelque chose qu’il devra gagner. Ce n’est pas quelque chose que l’on reçoit, cela se mérite et tout est entre ses mains. De son côté, Ajay s’en fichait de la franchise, il voulait juste entendre son nom et avoir l’opportunité de jouer au niveau supérieur. Vous savez, le plus facile, c’est d’être drafté. Le plus dur arrive: travailler pour devenir un rouage important d’une équipe qui joue le titre.

« La Belgique, et notamment tous les coachs qui ont travaillé avec Ajay, ont eu une grande importance dans son développement sur le terrain, mais aussi en dehors. »

Barry Mitchell, papa d’Ajay

Est-ce que la Belgique a eu un impact dans son développement?

Un grand impact même. Il a eu la chance de jouer pour de très bons coaches qui lui ont permis de se développer en tant que joueur mais aussi et surtout en tant que personne. Certaines personnes ne comprennent pas le processus de la draft pour la NBA et ne parlent que des skills basket. Mais cela ne fait pas tout. Ajay a réalisé de très bonnes interviews et c’est un bon élève aussi. Ajay a évolué à l’académie de Namur avant de partir en France. Mais son retour en Belgique, à Limburg United, lui a donné l’opportunité de se frotter au plus haut niveau belge et cela l’a aidé dans son développement.

Quelle est la suite à présent pour Ajay? 

Il est parti à Oklahoma City pour faire quelques interviews, répondre à la presse et rencontrer les fans. Ensuite, il y aura la Summer League de Salt Lake City à Utah et celle de La Vegas. Son calendrier est bien rempli pour les prochains mois.

Est-ce qu’on peut dire que c’est un rêve qui s’est réalisé pour Ajay?

Oui, c’est un rêve qui est devenu réalité. C’est ce qu’il a toujours voulu, il en parlait tout le temps, il en rêvait depuis tout petit et il a travaillé dur pour y arriver. Mais à présent, ce n’est plus un rêve, c’est la réalité et ce n’est que le début pour lui.

« Quand il est rentré à l’académie à Namur, j’ai vite compris qu’il serait meilleur que je ne l’ai jamais été »

Barry Mitchell, papa d’Ajay

Vous avez été professionnel durant de nombreuses années, est-ce qu’on peut dire que le fils a dépassé le père?

Sans aucun doute et cela fait longtemps. Je l’ai vu quand il est parti à l’académie de Namur, là, je me suis déjà dit qu’il serait meilleur que je ne l’ai jamais été. C’est dur de passer la main mais je l’ai fait il y a bien longtemps maintenant (rires).

En tant qu’ancien professionnel, vous lui avez appris certaines choses aussi? 

J’ai joué avec lui, oui, mais si Ajay en est arrivé là, le mérite revient uniquement à ses coaches. Je ne suis que son père et je n’ai jamais essayé d’être son entraîneur. Il en a eu beaucoup, de très bons, et tous peuvent vous dire la même chose: je suis resté hors de cela et je les ai laissé faire leur travail. J’avais totale confiance en ce qu’ils faisaient et il a toujours été bien entouré. Chacun doit faire son travail et rester à sa place. Personnellement, la plus grosse partie du travail que j’ai fait avec Ajay, c’était en dehors des terrains en discutant avec lui. Pour le reste, j’ai laissé les coaches faire leur travail.

Si vous deviez souhaiter une chose à Ajay, ce serait quoi?

Qu’il ait l’opportunité de gagner un titre NBA. Ce serait incroyable. Je me souviens, quand j’étais joueur, la déception que j’ai eue quand je n’ai pas été drafté et que je n’ai pas eu l’opportunité de jouer en NBA. J’ai fait une belle carrière en Europe, et notamment en Belgique, j’ai gagné des titres, mais remporter un trophée de champion NBA, c’est le titre ultime. Et je pense qu’il a 12 à 15 ans devant lui pour y arriver.

« Je suis sûr à 100% que dans les années à venir, d’autres Belges vont rejoindre la NBA. Ce n’est qu’une question de temps mais du talent, il y en a en Belgique »

Barry Mitchell, papa d’Ajay

Dernière chose: on voit de plus en plus de Belges percer au plus haut niveau, est-ce que Ajay et Toumani montrent l’exemple à suivre?

Je peux vous assurer qu’il y aura encore d’autres Belges qui vont avoir la même opportunité dans les années à venir. Ce n’est que le début. Cela prend du temps mais ils vont mettre la Belgique sur la carte mondiale du basket. Déjà quand je jouais en Belgique, j’ai vu énormément de joueurs qui avaient les capacités pour évoluer en NBA. Il faut juste être patient mais je suis sûr à 100% qu’il y aura d’autres joueurs belges en NBA prochainement.

 

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