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Ismael Bako: « Mon objectif, c’est l’Euroleague, et Kazan peut encore m’aider à grandir »

Belgian Lions - Après avoir prolongé son contrat en Russie, le pivot de l'équipe nationale a pris le temps de nous expliquer son choix, réfléchi, et ses objectifs à long terme.
Ismael Bako: « Mon objectif, c’est l’Euroleague, et Kazan peut encore m’aider à grandir »
Crédit photo : fiba.basketball

Arrivé l’été dernier à l’UNICS Kazan en provenance de la Virtus Bologne, Ismael Bako a livré une superbe première saison en Russie. Et au-delà de ses excellentes statistiques individuelles (7.3 points, 6.1 rebonds et 1.8 contre par match), le pivot des Belgian Lions a grandi. Il l’a prouvé en club, mais également en équipe nationale, en devenant l’un des rouages essentielles du secteur intérieur de Dario Gjergja.

Si beaucoup de personnes s’étaient étonnées de sa signature en Russie, il faudra s’y habituer car il vient de prolonger son contrat d’une saison (avec une option pour une année supplémentaire). « J’ai fait une bonne saison, j’ai commencé tous les matchs et mon rôle a évolué positivement au fil de l’année, explique-t-il. L’équipe était contente de moi, tout se passait bien donc pourquoi ne pas prolonger l’aventure à Kazan? »

Un grand club en Russie, certes, mais qui n’est pas l’objectif final d’Ismael Bako. « Pour moi, le but, c’est de finir ma carrière en Euroleague. Et je pense que le fait d’être dans une bonne équipe comme Kazan va m’aider à progresser pour atteindre mon objectif personnel. » Et si la saison passée, au moment de rejoindre la Russie, il s’était posé beaucoup de questions, débarquant dans un univers inconnu, quand il a fallu resigner, les zones d’ombre se sont dissipées. « Je ne connaissais rien du pays, ni de la culture mais à présent, tout se passe bien. Honnêtement, les gens sont sympas, tout le monde parle anglais et aujourd’hui, je sais où je peux aller et où il ne faut pas aller. Je suis dans un chouette rythme et je m’entends très bien avec mes coéquipiers. »

 

Être plus agressif en attaque

Fidèle à son image, Ismael Bako a d’abord brillé défensivement sous le maillot de Kazan. « J’ai terminé meilleur contreur de la saison avec près de deux contres par match, sourit-il. Mais offensivement, j’ai aussi démontré que je pouvais apporter quelque chose. Bien évidemment, ma force, c’est ma défense, mes écrans et le rebond mais j’ai pris confiance en attaque, notamment en jouant du post-up sous l’anneau. » Un élément primordial pour viser l’échelon supérieur. « Si je veux pouvoir jouer en Euroligue un jour, je dois être capable de jouer dos à l’anneau et c’est aussi pour cette raison que j’ai préféré rester une saison de plus à Kazan pour développer cet aspect de mon jeu. »

« Où je suis, je ne ressens pas qu’il y a une guerre. Je me sens à l’aise. Ce n’est pas comme en Israël par exemple, avec des roquettes qui passent au-dessus de la tête. »

Ismael Bako, pivot belge de Kazan

Pour autant, la vie en Russie reste particulière, surtout dans le contexte mondial que l’on connaît et la guerre en Ukraine. « En Belgique, on peut regarder les journaux, je vois beaucoup d’histoires mais ici, tout est bloqué. On ne sait pas aller sur Instagram ou Facebook et il y a un contrôle sur tout ce qu’ils montrent. Par contre, quand je discute avec la population, on ne parle pas de ça. On parle de basket et je ne ressens pas d’extrémisme ou d’agressivité. On ne ressent pas spécialement qu’il y a une guerre. Je me sens à l’aise. Ce n’est pas comme en Israël par exemple où les roquettes passent au-dessus des têtes. »

Si aujourd’hui, il est habitué au style de vie russe, celui-ci reste tout de même assez particulier. « Il fait vraiment froid, confirme Ismael Bako. Le pire que j’ai eu, c’est -40 degrés. Pendant l’hiver, il fait noir vers 15h. Avec un entrainement à midi, quand je sors de la salle, je n’ai pas vu la lumière du jour. Après, c’est chouette aussi de voir la neige et d’en profiter. Personnellement, je suis quelqu’un de très optimiste et j’essaye de voir du positif partout. On va dire que je découvre de nouvelles choses. »

 

Les JO, un rêve

Cet été, Paris va accueillir les Jeux Olympiques, et ce sera sans la Belgique. Mais ce n’est pas pour autant qu’Ismael Bako ne rêve pas en grand. « Ce serait un rêve d’y participer et je pense vraiment que c’est possible. Quand on regarde notre génération, il y a beaucoup de potentiel. » Mais avant d’y rêver, il y a d’autres échéances, comme l’EuroBasket « qui permettra de savoir où nous en sommes. L’année passée, on a pu voir le potentiel de beaucoup de jeunes et il faudra être compétitif dans les moments importants à présent. »

Et pour Ismael Bako, l’avenir du basket belge est entre de bonnes mains, surtout avec les drafts récentes de Toumani Camara et Ajay Mitchell en NBA. « C’est bien de voir des Belges arriver en NBA, cela permet d’avoir un peu plus de respect pour la Belgique. Maintenant, l’important, c’est que l’histoire ne s’arrête pas là. Etre drafté, c’est bien, mais il faut jouer. Ils méritent ce qui leur arrive. »

« Si on me propose un contrat garanti en NBA, ce sera compliqué de refuser. Mais je ne vais pas sonner aux franchises pour savoir si elles ont un spot de disponible pour moi. »

Ismael Bako, pivot belge de Kazan

De son côté, Ismael Bako a fait une croix sur la NBA. « J’y pense de moins en moins et je suis concentré sur ma carrière en Europe. Aller en NBA, c’est tout recommencer à zéro. Je suis content de ma situation et mon objectif, c’est l’Euroligue. Maintenant, si on m’offre un contrat garanti en NBA, ce sera compliqué de refuser. Mais une chose est certaine: je ne vais pas sonner aux franchises pour savoir si elles ont un spot disponible pour moi », conclut, avec le sourire, le pivot des Belgian Lions.

 

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