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Castors Braine, 10 ans d’une finale historique: l’épopée jusqu’en finale

Basket féminin - Premier volet de notre dossier sur les 10 ans de la finale d'Eurocup des Castors Braine avec un retour sur le parcours des Brainoises jusqu'en finale
Castors Braine, 10 ans d’une finale historique: l’épopée jusqu’en finale
Crédit photo : FB - Castors Braine

26 mars 2015. Une date qui restera à jamais gravée dans l’histoire du basket féminin belge. Devant 6.500 spectateurs au Dôme de Charleroi, les Castors Braine reçoivent les Françaises de Villeneuve-d’Ascq pour ce qui est la première finale européenne d’un club belge au niveau féminin et qui débouchera malheureusement sur une défaite. 10 ans plus tard, BeBasket Belgium vous propose de revenir sur cet événement historique en plusieurs épisodes. Ce lundi, on vous retrace le parcours des Castors jusqu’à la finale.

Un an après l’expérience de la Wallonia Team, composée de joueuses de Braine, Sprimont et Monceau, les Castors décident cette fois de se lancer seuls dans l’aventure européenne. Thibaut Petit, qui vient alors de ramener un premier doublé championnat-coupe au club, répond aux sirènes du basket masculin et est remplacé sur le banc par le sulfureux letton Ainars Zvirgzdins. Au niveau de l’effectif, Kim Mestdagh et Marjorie Carpréaux restent à bord, toujours entourées par les Américaines Celeste Trahan-Davis et Sidney Spencer, la Lettone Anete Steinberga et l’Estonienne Merike Anderson. S’ajoutent à cela les arrivées, entre autres, des jeunes espoirs que ce sont à l’époque Julie Allemand et Kyara Linskens.

Le tirage offre aux championnes de Belgique un groupe abordable avec les Françaises de Charleville-Mézières comme principal candidat à la première place. Les Hongroises de Miskolc et les Portugaises de Quinta dos Lombos s’érigent alors comme les principales concurrentes de Braine pour la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale. « L’objectif était d’essayer de sortir du groupe. Tout le monde voyait Charleville prendre la première place et nous avions la possibilité de laisser deux équipes derrière nous », se souvient Jacques Platieau, le président brainois.

C’est justement à Charleville-Mezières que les Brainoises ouvrent leur campagne. Et les Castors frappent fort d’entrée avec une victoire 58-85 qui va donner le ton d’une phase de poule dominée de la tête et des épaules. « Nous étions contents de cette première victoire puis nous avons enchaîné dans les deux matches suivants. On s’est pris au jeu, on a continué à travailler et, au bout du compte, on termine en tête avec le meilleur différentiel de toutes les équipes », ajoute Patrick Muylaert, alors assistant de Zvirgzdins.

Premières du classement des seize équipes qualifiées pour les huitièmes de finale, les Rongeuses affrontent le 16e classé qui n’est autre que… Charleville-Mézières. Si le président brainois est alors « un peu inquiet du réveil de Charleville », ses joueuses le rassurent rapidement et s’imposent à deux reprises pour s’ouvrir la porte des quarts de finale.

« À Mersin, il y avait des protections en plexiglas au-dessus des bancs comme en football. Leur président n’arrêtait pas de taper dessus »

Patrick Muylaert

L’adversité monte alors d’un cran en quarts de finale avec un double duel contre Mersin et son budget XXL. L’équipe turque part favorite mais les Brainoises sont bien décidées à jouer crânement leur chance. Au match aller, les joueuses brainoises montrent qu’elles sont capables de rivaliser malgré une défaite de cinq points. « Je me souviendrai toujours de ce déplacement. Il y avait des protections en plexiglas au-dessus des bancs comme en football. Le président de Mersin n’arrêtait pas de taper dessus pendant tout le match », se rappelle Muylaert.

« C’est à ce moment-là qu’on commence à faire le buzz et que les demandes pour les places explosent », explique Platieau. En effet, le Hall Omnisport Gaston Reiff affiche salle comble pour le match retour et portera les joueuses vers un exploit et une victoire de six points alors que Braine comptait encore 20 points d’avance avant le dernier quart-temps. « C’était tellement la folie que je ne savais plus où j’étais et je pensais qu’on avait perdu de six points au match aller et qu’on devrait aller en prolongation. On avait souffert mais cette qualification a été décisive pour la suite de la compétition. »

Toute la planète basket belge s’emballe alors pour les Castors qui trouveront à Istanbul leur dernier obstacle sur la route de la finale. Au contraire du duel face à Mersin, les filles d’Ainars Zvirgzdins remportent le match aller en Turquie. « Nous étions pourtant nulle part en première mi-temps. Kim Mestdagh passait complètement à côté et Ainars a lancé Krystel Ballau qui nous sort une première mi-temps de feu. Certainement touchée dans son orgueil, Kim se reprend en deuxième mi-temps et on s’impose », raconte Muyalert, adjoint à Braine entre 2011 et 2020.

Pour le match retour, le club fait face à de nombreuses demandes de places et parvient élargir la capacité de la salle André Renauld à 2.300 places. « Toutes les recettes sont parties dans la location de ces deux tribunes supplémentaires mais c’est comme ça », pointe Jacques Platieau. Les 2.300 places partent évidemment comme des petits pains et dans une ambiance de feu, les Castors prennent facilement le dessus sur leur adversaire, à l’image d’un tir mémorable du milieu de terrain de Julie Allemand. « L’ambiance était exceptionnelle avec ces deux tribunes. Cela m’a plus impressionné que la finale à Charleroi », se remémore Muylaert.

Braine écrit alors un peu plus l’histoire du basket belge avec une finale contre Villeneuve-d’Ascq et une certaine Ann Wauters.

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