Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • BNXT
  • NBA/Étranger
  • Basket féminin
  • Coupes d'Europe
  • Équipes nationales
  • Régional/Amateur
  • Divers
  • CONTACTEZ-NOUS

Interview Toumani Camara : « Que le début de quelque chose qui pourrait être très grand »

NBA - Sa blessure, sa préparation, ses objectifs, son camp basket, la présence d'Ajay Mitchell en NBA... Toumani Camara a abordé pas mal de sujets avec nous lors d'une interview organisée à l'Atomium.
Interview Toumani Camara : « Que le début de quelque chose qui pourrait être très grand »
Crédit photo : BeBasket Belgium

Présent en Belgique ces derniers jours pour la promotion du documentaire « The Belgian Dream » retraçant ses premiers pas en NBA mais aussi pour l’organisation de ses camps basket « Dream Big »Toumani Camara s’est posé à l’Atomium, un autre grand symbole de Bruxelles. Interview.

Toumani, pour commencer, comment allez-vous physiquement depuis votre blessure ?
Je n’ai plus aucune douleur, plus aucune gêne. Je suis de retour à 100% et cela fait quelqeus semaines que j’ai pu reprendre les entrainements avec contacts. J’évolue petit à petit et je suis impatient que la saison prochaine commence.

On vous a vu en tribunes lors de la Summer League à Las Vegas
J’ai pu faire tout le camp de la Summer League avant qu’on parte à Las Vegas. C’est à ce moment-là que j’ai pu recommencé le basket avec contact. C’était vraiment pour savoir où j’en étais physiquement et d’où on partait à partir de là. Et à Las Vegas même, j’ai eu l’opportunité d’avoir des entrainements individuels vu que l’équipe avait des matchs presque tous les jours.

Sur quoi souhaitez-vous travailler ? Quels aspects de votre jeu voulez-vous améliorer ?
Un peu de tout. Tous les aspects de mon jeu doivent être améliorés : mon shoot, mon maniement de ballon, ma vision. Ce sont les 3 choses où je souhaite m’améliorer offensivement. Défensivement, c’est apprendre à comment faire moins de fautes. Continuer à m’améliorer, devenir plus rapide, plus fort physiquement et continuer à grandir mentalement.

Un symbole international de Bruxelles, et l’Atomium

Comment cela se passe en pratique ce travail individuel ?
Il n’y a pas une seule manière de faire. Moi personnellement, c’est avoir plusieurs entrainements sur la même journée. J’essaie d’avoir une semaine de 6 jours de travail et de garder un jour un peu plus calme pour le repos. J’essaie de faire le plus possible le matin et puis de revenir à la salle le soir pour prendre des shoots. Donc, en matinée, c’est entrainement physique et une session vraiment skills : maniement de ballon, finition tout ça, et puis aller shooter le soir.

Vous avez hâte que la saison recommence ?
Bien sûr, d’autant que ma saison s’est terminée plus tôt (NDLR : à cause de sa blessure fin mars). J’ai raté une dizaine de matchs et je n’ai plus joué en 5 contre 5 depuis avril. Je suis vraiment impatient de retourner sur les parquets, de me donner à fond et de représenter mon équipe, c’est sûr.

Il n’y a pas eu de joueurs belges en NBA pendant 10 ans, et là on en a deux en deux ans avec Ajay Mitchell et vous. Comment expliquez-vous cela ?
Cela ne veut pas dire grand chose par rapport au passé. Plus de personnes commencent à sorti du pays, à oser de nouvelles choses et à s’aventurer. Je pense qu’on a énormément de talents en Belgique, on va voir maintenant qui va oser commencer à ouvrir les portes, à se donner à fond dans ce que tu aimes et à ne pas se donner de limites. Et ne pas rester satisfait en quelque sorte. C’est cela qui aidé Ajay je pense, voir plus grand que la Belgique et ce n’est pas le seul à être parti. Stephan Swenson ou Aubin Gateretse, plein de personnes qui travaillent énormément à ce niveau-là et qu’ils y arrivent ou pas, même s’ils ont de grandes chances d’y arriver, c’est une aventure à laquelle on va tous pouvoir se reconnecter et voir à quel point cela nous a aidés dans la vie en général. 

Vous avez des contacts avec Ajay Mitchell ? Vous donnez des conseils, il pose des questions ?
Pas vraiment car on ne se connait pas énormément. On se respecte, on a déjà parlé plusieurs fois sur les réseaux sociaux et on s’est vus à Las Vegas. Cela fait plaisir d’avoir un camarade belge à ce niveau-là et qui a fait de très  bonnes choses en Summer League. Je lui souhaite que du bonheur et je pense que son avenir sera très positif.

« Qui rêve d’aller un jour en NBA ? »Vous avez déjà des objectifs en tête, individuels comme collectifs ?
Je dirais juste de gagner le plus de matchs possible. Je pense qu’on va déjà s’améliorer par rapport à l’année passée, on est plus si jeunes qu’avant. De ce que j’ai vu, je pense que tout le monde va s’améliorer et on a des nouveaux éléments dans l’équipe qui vont nous aider énormément (NDLR : Les Blazers ont notamment transféré Deni Avdija et ont drafté Donovan Clingan). Je suis impatient à ce niveau-là. Individuellement, j’ai pas vraiment d’objectifs, c’est surtout s’améliorer le plus possible, jouer au basket du mieux que je peux et aider l’équipe à gagner le plus possible.

C’est une énorme fierté d’avoir pu raconter votre histoire dans le documentaire ?
Bien sûr, ce n’est que le début de quelque chose qui pourrait devenir très très grand. On travaille beaucoup avec David (NDLR : Putterie, son agent). Juste rester concentrés sur notre mission et ne pas seulement être satisfaits de la situation actuelle. En espérant qu’on continue à grandir, car on a plein d’ambitions et de choses à faire à ce niveau-là pour pouvoir montrer ce dont les Belges sont capables de faire. On ne met pas de limites, on vise la Lune, plus loin que la Lune. On va se donner à fond dans tout ce qu’on fait, c’est comme cela qu’on a toujours travaillé.

Vous avez des rêves ?
Au niveau sportif, c’est d’être le meilleur joueur possible et être reconnu pour ce que je fais. Et pouvoir jouer en NBA le plus longtemps possible, avoir une carrière et rester sans blessures. Je dirais que ce sont mes plus gros objectifs.

Est-ce que vous sentez que votre statut a changé ? On vous reconnait dans la rue ?
C’est différent maintenant. Quand je suis à l’aéroport, il y a des gens qui me demandent des photos, ça fait plaisir. Surtout en étant à Portland et de ne pas pouvoir sentir à quel point cela a un impact sur la communauté basket ici. Maintenant, il faut continuer à grandir et essayer d’aider le basket belge le plus possible.

Notamment via vos camps basket « Dream Big » ?
Oui, et le nom du camp lui-même est un message qu’on a toujours voulu communiquer. Pas seulement au basket mais au niveau de la mentalité. Je pense qu’en Belgique, beaucoup de personnes se mettent des limites ou sont justes satisfaites de leur situation. C’est tout à fait normal évidemment et c’est bien si c’est comme ça que tu as envie de vivre. Nous souhaitons juste montrer aux gens que c’est possible de faire de plus grandes choses, surtout au niveau basket où c’est un environnement pas vraiment connu ici en Belgique. L’objectif est d’ouvrir le plus de portes possible ici pour la jeunesse et pour l’avenir du basket belge.

ARTICLE PREMIUM

Vous accédez à un contenu PREMIUM.

S'abonner à BeBasket Belgium c'est :

Accéder à du contenu supplémentaire et exclusif
Supprimer toute la publicité (bannières & pop ups)
Vous souhaitez poursuivre la lecture de cet article ? Abonnez-vous à partir de 5 € par mois et accédez à du contenu supplémentaire et exclusif.

S’abonner, c’est aussi contribuer au financement d’un média indépendant de qualité couvrant toute l'actualité du basket belge.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion