Lionel Bosco : « On va apporter notre expérience des Lions à Julien Mahé »

Cela a pris du temps mais le staff de l’équipe nationale est désormais complet. Après la nomination de Julien Mahé comme coach principal, ce sont Fred Wilmot et Lionel Bosco qui ont été choisis comme assistants. Comment les contacts se sont déroulés, qu’attendre de l’impact d’un assistant en sélection nationale, que peuvent-ils apporter au successeur de Dario Gjergja ? On a posé toutes ces questions à Lionel Bosco.

Lionel Bosco, comment avez-vous été contacté par la fédération ? 

J’ai été contacté par la fédération il y a quelques jours, quelques semaines. J’imagine que la fédération a donné des noms à Julien Mahé et il a choisi parmi ceux-ci. J’ai eu l’occasion d’avoir un entretien avec lui et cela a bien matché. Nous avons parlé de notre vision, de comment on voyait les choses, de ce que je pouvais apporter à l’équipe. Un échange entre coachs, pour échanger des idées.

Comment avez-vous réagi à votre désignation d’assistant-coach en équipe nationale ? 

Super fier, forcément. C’est quelque chose qui me rend fier, le fait d’avoir été en sélection nationale comme joueur et puis intégrer le staff en tant qu’assistant-coach. Je n’ai pas envie de dire que c’est un aboutissement mais plus une étape dans mon parcours de coaching. C’est une fierté d’intégrer ce staff qu’un coach comme Julien Mahé puisse me choisir. Preuve que le travail paie, malgré tout.

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Pourquoi dites-vous « malgré tout » ? 

Je pars du principe qu’on n’a rien sans rien. En tant que joueur non plus, je n’étais pas le plus doué, mais j’ai peut-être plus travaillé que les autres. C’est pour cela que j’ai réussi ma carrière comme joueur. Je n’ai pas changé mes habitudes en tant que coach : je travaille dur et beaucoup, j’apprends, je vais voir différents types de basket…

En quoi consiste le job d’adjoint en équipe nationale, et est-il différent qu’en club à Bonn ? 

Je ne pense pas qu’il y ait une grosse différence. On a défini les grandes lignes mais on ne sait pas encore quelles fonctions exactes Fred Wilmot et moi on va exercer. Cela va se mettre en place dans les prochains jours. De manière générale, c’est le scouting et l’analyse de jeu de l’équipe adverse et définir le plan de jeu pour les matchs.

« Adjoint chez les Lions, je n’ai pas envie de dire que c’est un aboutissement. Plus une étape dans mon parcours »

Lionel Bosco, assistant-coach des Belgian Lions

Qu’allez-vous apporter au staff, et qu’est-ce qu’on attend de vous ? 

Déjà, Fred Wilmot et moi, on a déjà été en équipe nationale. Moi en tant que joueur (NDLR : 2007-2016) et lui en tant qu’adjoint (NDLR : 2018-2022). J’ai aussi joué avec Loïc Schwartz, Jean-Marc Mwema, Ismaël Bako, Manu Lecomte… J’ai aussi coaché Niels Van den Eynde et Bram Bogaerts, qui était dans la sélection élargie. On va apporter l’expérience de l’équipe nationale à Julien Mahé. Et puis il y a l’échange d’idées, comment définir les plans de matchs, voir comment on peut faire quelque chose qui va être bénéfique pour les Belgian Lions en fonction des deux matchs qui nous attendent.

Comment travailler ensemble à deux semaines du premier match, alors que vous êtes dans 3 clubs différents, et même 3 pays différents ? 

Ce sont des réunions à travers des visions et des échanges. Je viens d’ailleurs d’avoir un message du coach pendant notre appel. On ne va pas attendre le 23 ou le 24 pour commencer à travailler. Comme j’ai dit, on va définir les rôles et les fonctions de chacun. Il y a beaucoup de travail, d’autant que le travail en club ne doit pas être délaissé. Mais c’est du travail pour l’équipe nationale, avec l’envie, ça rend les choses plus faciles.

Il y aura une évolution dans le style de jeu des Belgian Lions ?

Je ne sais pas encore. Nous avons déjà des idées sur notre manière de jouer. Je sais que Julien Mahé, en voyant ses matchs, a sa philosophie en défense : jouer avec beaucoup d’agressivité, ça représente aussi ma façon de jouer. C’est quelque chose qu’on va essayer d’instaurer avec les joueurs, qui viennent de clubs et d’horizons différents. En attaque ? On va devoir en discuter forcément, créer des systèmes de jeu. Il va falloir mettre en valeur les points forts, cacher les faibles et mettre tout ça dans un système de jeu.

Quels sont les objectifs globaux, notamment en vue de la Coupe du Monde ? 

J’ai envie de dire qu’on doit être compétitifs face à chaque adversaire : la France, la Hongrie, la Finlande. On doit pouvoir proposer du jeu en très peu de temps. Un air frais souffle sur l’équipe nationale avec ces changements dans le coaching staff. L’objectif principal est de recréer de l’enthousiasme et proposer quelque chose pas mal sur le terrain.

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