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Bons et mauvais élèves, moyenne… on dresse le bilan à la mi-saison !

BNXT League - Alors que la moitié du championnat a été disputée, l'heure est venue de faire un premier bilan de nos clubs belges en BNXT League.
Bons et mauvais élèves, moyenne… on dresse le bilan à la mi-saison !
Crédit photo : DR

Avec 18 journées disputées, la saison régulière de la BNXT League est arrivée à mi-parcours. Le moment est donc venu de tirer un premier bilan de la saison de nos clubs. Si dans l’ensemble, les dix clubs belges dominent la ligue en occupant les onze premières places du classement, individuellement certains ont déçu, ont surpris ou confirmé leurs ambitions tandis que d’autres ont manqué de régularité.

 

Les bons élèves

Ostende

Honneur au champion en titre et leader de la compétition pour ouvrir cette catégorie des bons élèves. Le bilan parle de lui-même pour le BCO avec 15 victoires et 2 défaites: une à domicile contre Malines et une en déplacement à Alost. Depuis le revers au Forum le 20 octobre dernier, les troupes de Dario Gjergja sont inarrêtables avec une série en cours de dix victoires consécutives. Deuxième attaque du championnat (91,6 points), Ostende peut comme souvent se reposer sur ses Américains avec Timmy Allen en tête de gondole avec ses 19,3 points de moyenne, sans oublier Chase Audige (15,3 points). Le tout sans Pierre-Antoine Gillet et Joppe Mennes, blessés mais remplacés ces dernières semaines par l’ancien Liégeois EJ Anosike.

Niels De Ridder est indispensable aux Spurs

Courtrai

Pour sa deuxième saison dans la ligue, Courtrai est clairement l’énorme surprise de cette saison. Les Spurs se sont surtout distingués avec une attaque qui tourne à plein régime (95,8 points de moyenne), passant à cinq reprises la barre des 100 points dont un record de 139 points inscrits contre Feyenoord le 7 décembre dernier. Des performances qui permettent aux Courtraisiens de pointer à la 2e place avec 13 victoires et 4 défaites. Sur le plan individuel, Courtrai peut compter sur l’avènement de Niels De Ridder (15,4 points) et Sean Pouedet, deuxième meilleur donneur d’assists du championnat (7,4 de moyenne) et l’apport de l’Américain Eric Reed Jr. (15,4 points).

Malines

Pointé comme un possible candidat aux deux places hors playoffs, Malines est également une des révélations de la saison. Les Kangoeroes avaient démarré en trombe avec une victoire à Ostende lors de la 3e journée avant de rentrer un peu dans le rang. Mais depuis le mois de novembre, la machine malinoise s’est mise en route avec neuf victoires sur les dix derniers matches et une 3e place au classement avec 12 victoires et 5 défaites. Une belle série en cours qui porte notamment le sceau de Trenton Gibson (16,9 points) et Aundre Hyatt (16,6 points).

Limburg United

Malgré un effectif chamboulé l’été dernier, Limburg United aura maintenu tant bien que mal son rang en cette première moitié de saison. Les Limbourgeois n’auront pas été épargnés par les blessures, perdant d’abord Toon Ceyssens, blessé au genou. Raymond Westphalen a ensuite dû composer avec des petits bobos en commençant par Jaren Holmes et plus récemment avec Elijah Pemberton, meilleur marqueur de l’équipe avec ses 15,3 points de moyenne mais qui a décidé de quitter le club, et Jarne Lesuisse. L’arrivée en cours de saison de Jo Van Buggenhout a néanmoins permis au club limbourgeois de pointer à la 4e place avec 11 victoires et 5 défaites.

Serge Crevecoeur a de quoi se réjouir des résultats cette saison !

Brussels

Après avoir manqué les playoffs la saison dernière, le Brussels fait aussi partie des bons élèves à la mi-championnat. Les Bruxellois ont souvent offert des sueurs froides à leurs supporters en remportant 7 de leurs 11 victoires par un écart de 5 points ou moins. Avec aussi 6 défaites au compteur, le club de la capitale pointe au 5e rang et semble être en bonne position pour disputer les playoffs cette saison. Serge Crevecoeur pourra aussi se réjouir de la belle progression de Jared Ambrose (13,6 points) et des apports des recrues Jalen Finch (12,7 points), Nikola Djogo (11,3 points) et Tucker Richardson (10,3 points).

La moyenne

Louvain

Cet été, les Louvanistes avaient réalisé un recrutement XXL avec les arrivées, notamment, de Roby Rogiers, Wen Mukubu et Mattias Palinckx (pour ne parler que des Belges) mais également quelques Américains très intéressants tels que Jamison Overton et Noah Freidel. Le tout, sous la houlette de Kristof Michiels à la barre. Un bateau qui ne pouvait que naviguer bien au-dessus des vagues. Et ce fut le cas en début de saison avec des victoires à Anvers et contre Limburg United. Mais pourquoi ne leur donner que la moyenne dès lors? Car la suite fut plus compliquée avec un enchaînement de quatre défaites de suite (et cinq en six matchs même). Des revers évitables contre Mons, LWD Basket et Den Bosch! Mais la dynamique semble à nouveau être positive à Louvain qui reste sur une belle série de cinq victoires sur les six derniers matchs. Pas loin donc… des bons élèves.

Alost

La case « mauvais élève » n’était pas loin pour les Okapis, la faute à une début d’exercice catastrophique. Arrivé à la tête de l’équipe cet été, Eddy Casteels a eu beaucoup de mal à trouver la bonne carburation. Et l’effectif a été chamboulé: exit Tito Casero, Luke Appel, Donovan Gregory, tous partis avec un goût amer de ce début de saison. Mais pour compenser ces départs, les dirigeants ont su flairer les bons coups. Le retour d’Omar Calhoun et surtout, l’arrivée de Njegos Sikiras. Le Bosnien s’est parfaitement trouvé dans l’effectif et son association avec Ivan Maras fait des ravages dans les raquettes. Et ce mauvais début de saison (quatre défaites sur les cinq premiers matchs) a été effacé par l’arrivée de quelques succès intéressants, notamment contre Ostende, Charleroi et Courtrai. Aujourd’hui, les Alostois ont retrouvé de l’allant et il faudra s’en méfier au second tour de la compétition, surtout avec la montée en puissance de Niels Van den Eynde.

Sam Rotsaert

Charleroi

Certainement l’un des clubs les plus compliqués à classer. Avec un effectif totalement revu et très jeune (le plus jeune de BNXT League), les Carolos ont soufflé le chaud et le froid en cette première partie de saison. Des victoires contre Limburg United et Courtrai par exemple, mais aussi une défaite contre BAL, bon dernier du championnat. Résultat: les hommes de Sam Rotsaert s’affichent avec un bilan de 9 victoires pour 7 défaites. Pas mal, certes, mais cela aurait pu être mieux (ou pire). Les Carolos ont également été contraints de dire au revoir à Cobe Williams en cours de saison (il vient d’être remplacé par Christopher Lykes). Difficile quand même de les mettre dans les mauvais élèves, car il faut prendre en compte la répétition des matchs avec la coupe d’Europe et un effectif pas assez profond pour lutter à 100% sur plusieurs tableaux. Néanmoins, la base est là et le jeu carolo reste axé sur un gros collectif et une forte intensité défensive. Charleroi a les armes pour faire mieux et se glisser parmi les bons élèves à la fin de cette saison régulière.

Les mauvais élèves

Anvers

Est-on vraiment surpris de retrouver les Giants parmi les mauvais élèves de la classe BNXT cette année ? Le vice-champion de Belgique a été présenté et s’est présenté comme le principal rival d’Ostende au titre, voire au doublé. Mais les plans se déroulent rarement sans accrocs. Après le premier match de championnat, le coach Geert Hammink est démis de ses fonctions ! L’instabilité s’installe du côté des Giants, tout comme l’inconstance. L’effectif a aussi connu quelques péripéties, comme celle du drama lié à Jo Van Buggenhout ou la blessure de Kevin Tumba. Les Giants alternent le chaud et le (très) froid, capables d’enchainer des victoires convaincantes… et tout autant de s’écrouler comme à Courtrai (113-67 !) ou à Ostende (100-74). L’intensité et l’envie ne sont pas toujours au rendez-vous et cela se ressent.

Mons

Si on doit parler d’inconstance, mais aussi de malchance avec la blessure de Conley Garrison par exemple, il faut aussi citer Mons. Dernier club belge au classement, les Montois sont tout de même 11e, tant les clubs néerlandais sont inexistants cette saison. Une place à nuancer car les Renards ont un bilan équilibré avec 8 victoires et 8 défaites et ne sont « qu’à » 3 victoires de la 4e place. Les Montois font encore trop d’erreurs, sont assez permissifs et trop irréguliers pour pouvoir viser beaucoup plus haut. Pour l’instant ?

 

 

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